Quand la communication dérape ...

Plus communément appelé le triangle dramatique de Karpman. Cet outil est surtout utilisé dans les entreprises afin d’améliorer les communications et de prévenir ou gérer les conflits. 

Il est composé de trois rôles : celui de « sauveteur » ou « sauveur », celui de « victime » et celui de « persécuteur ».

Certaines personnes ont l’habitude spontanément d’occuper souvent voire très régulièrement, un de ces trois rôles. Il s’agit davantage d’un mode de fonctionnement.

Ainsi, le sauveur a toujours tendance à aider et parfois même avant que l’on lui demande, la victime toujours tendance à se plaindre des autres ou des situations pour obtenir de l’aide et le persécuteur estime que les autres sont responsables de ses difficultés. Il s’agit là d’un jeu relationnel malsain qui peut virer très facilement au conflit.  

Il faut savoir que chacun peut aisément occuper  ces trois rôles que ça soit dans le cadre professionnel ou personnel. Ainsi, par exemple, on peut être amené à vouloir aider quelqu’un, qui finalement ne sera pas reconnaissant et nous fera ensuite le reproche de ne pas avoir fait les choses correctement. Ainsi, nous nous retrouverons donc victime. Alors, face à ce mécontentement, malgré notre bonne intention, nous pourrons avoir tendance en retour à lui faire nous-même un reproche et ainsi à occuper le rôle de persécuteur.

Cela vous rappelle quelqu’un ou quelque chose ?

Nous sommes aussi capables de faire ce triangle en interne par nous-même. Exemple : J’accepte d’aider quelqu’un car je ne sais pas dire « Non » mais je me mets en difficulté dans la réalisation de la tâche et finalement je me culpabilise d’avoir accepté alors que cela ne m’arrangeait pas.

Là il est nécessaire d’apprendre à dire NON !!,

Comment ne pas rentrer dans ce triangle dramatique ?

Il est essentiel de se poser plusieurs questions quand vous êtes face à quelqu’un en position de victime qui vous invite à prendre le rôle du sauveur :

– Y a-t-il une demande clairement formulée ?

– Est-ce bien à moi de résoudre le problème ? Suis-je directement concerné ?

– En ai-je les moyens ?

– Est-ce que c’est ok pour moi ?

Si à au moins une de ces 4 questions vous avez un NON, ne rentrez pas dans l’échange.


Enfin sachez que lorsque vous dites non à quelqu’un vous lui permettez de grandir et surtout d’apprendre à demander de l’aide. 

Et si vous avez tendance vous-même à vous plaindre de tout, alors commencez à accepter votre part de responsabilité et surtout votre capacité à transformer les choses en positif en vous demandant simplement : « Comment puis-je faire autrement pour obtenir ce que je souhaite ? »

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